J'aime vraiment beaucoup ce film, déjà la deuxième fois que je le regarde un mois après l'avoir découvert.
Le principe est énormément là pour m'accrocher, et vous tous aussi, un simple jeu mais votre vie est contenue en lui.
Tout repose là dessus, il est épuré au possible tout en étant le plus captivant possible : tellement sur un fond de néant que l'on saisit rapidement que cette dimension de poche se limite simplement à des protagonistes et à des règles qui sont tout aussi claires que dans notre monde de tous les jours.
Pourtant ils vont essayer de s'y dérober en y trouvant un sens souvent quand ils seront perdus et qu'ils ne pourront pas déverser leur instant de survie directement sur son voisin.
Quand quelqu'un se montre sincèrement, il est tué, quand quelqu'un le fait en s'accrochant à quelqu'un, le peuple supprime quelqu'un qui a disparut de son champ de vision pour le laisser parler.
Celui-là ne veut pas trouver une solution avec vous, il veut vous voir neutralisé, mais si quelqu'un se baisse ses défenses pour attaquer quelqu'un, il le laisse faire pour voir si il peut y gagner en chances de survie lui-même.
Le jeu se limite a de la manipulation, c'est cliché à dire, certes, mais il n'y a pas de raison quand il n'y a pas temps : tout n'est qu'émotion dans le momentané.
Chacun se révèle justement par cette entre deux d'instant et d'épisode (négation de l'instinct de justice et de raison du bien) ; le temps de réfléchir mais seulement pour être individualiste.
Le malin se révèle dans le tiraillement, cette possibilité de croire que tout ce qui arrive n'est pas grave et que l'on pourra passer outre en l'oubliant : tout n'est que frénésie sans lendemain dans l'égoïsme.