La Première Guerre Mondiale est terminée. Georges a connu l’horreur des tranchées et préfère se réfugier en Afrique et mener une vie hasardeuse. Il va pourtant revenir en France et devoir affronter les stigmates de la guerre, notamment son frère qui traumatisé, ne parle plus. Au travers du portrait de ces deux frères, Emmanuel Courcol dresse un tableau de l’après-guerre qui tente de se reconstruire. Bien plus que des histoires de sentiments, c’est toute la psychologie des personnages qui doit se rétablir. Tourné en partie à Nantes, Cessez-le-feu est une œuvre douloureuse comme il s’en fait peu. Le cinéma cherche sans cesse à montrer, ici il est question de développer l’état qui s’en suit.