Après un bombardement, une école de filles doit aller s'intégrer dans un établissement uniquement réservé aux garçons, et donc le mélange des genres ne va pas faire que des heureux;
Énorme succès en 1950, The happiest days of your life est une comédie réjouissante en diable, elle-même tirée d'une pièce de théatre, basée sur la mixité des écoles, ce qui n'existait que peu ou pas du tout en Angleterre.
On a d'un côté un directeur, joué par Alastair Sim, qui reste très rigoureux, et l'autre la directrice incarnée par Margaret Rutherford qui se veut plus libérée, ouverte d'esprit, et entre les deux, il va y avoir des étincelles. Pour cet homme, l'arrivée de la gent féminine a l'air d'être équivalent au grand Satan, et c'est ce qui fait le sel de ce film.
Je parle surtout des deux personnages, car les écoliers et écolières sont en retrait dans l'histoire ; celle-ci aurait pu s'axer sur la découverte de l'autre, des sentiments, mais ça reste plutôt bon enfant.
Il n'y a que quand que ces demoiselles apparaissent en short et T-shirt après avoir fait du sport que ça a l'air d'émoustiller les garçons, alors qu'au fond, avec nos yeux actuels, ça reste très chaste.
J'ai trouvé ça vraiment charmant, basé sur des quiproquos sur la dernière partie, lors de la visite des parents et administrations où le côté féminin et masculin ne doit jamais se croiser, et grâce à l'abattage comique des deux acteurs principaux.
Pris dans le contexte de l'époque, The Happiest Days of Your Life est quasiment pris comme un film révolutionnaire, prônant la mixité dans les écoles, et pour nous, ça reste un film assez drôle, et qui va à cent à l'heure.