Pour Frank Borzage, l’amour triomphe de la misère et de l’adversité. Sous le pont de Brooklyn, le bidonville devient une clairière dans la forêt.
C’est un film très sensible, avec des personnages attachants. Borzage s’intéresse à la vie des exclus, tous ces gens déjà pauvres qui ont vécu les années de la grande crise économique de 1929, de la « grande dépression » et qui vivent dans les bidonvilles de New York (les appartements Hoover) Il décrit avec humour et poésie tout un univers où l’amitié, mais surtout l’amour font oublier la misère, la pauvreté, la famine. Il y a un petit côté Capra dans cette histoire simple où triomphent les amoureux et leur petit coin de Paradis.