Mais déprimez gaiement.
Ce qui vous est proposé ici n'est que le tableau de votre vie et de celle des autres, petite, mesquine, implacable. Rangez votre orgueil dans votre poche, aucune complaisance ne vous sera ici faite.
Vous êtes tous ridicules. Quelle importance ? Vivez, allez au bout, vous verrez ce qu'il adviendra.
Bronzez. Ecrivez des poèmes. Confiez vos chagrins d'amour à un clodo. Brûlez votre commerce. Cherchez des absents, faites-vous tabasser, faites-vous licencier, ratez vos tours de magie, sacrifiez votre jeunesse, voyez les morts, livrez-vous au péché de chair, vivez !
De l'exterieur, tout paraîtra fade -au mieux-, dérisoire -au pire-, mais rassurez-vous : c'est drôlement bien cadré.
Un petit cours d'autodérision désabusée.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 6 avr. 2015
Critique lue 692 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Chansons du deuxième étage
Après une pause de 25 ans durant laquelle il s’est principalement consacré à la publicité, Roy Andersson qui s’était distingué avec son premier film Une histoire d’amour suédoise en 1970, s’offre un...
le 25 nov. 2020
24 j'aime
3
Zapping intempestif il y'a presque 10 ans qui s'arrête sur Arte. Le générique en danois débute à peine, les langues scandinaves exercent sur moi leur habituelle fascination. Et heureusement pour moi...
Par
le 15 oct. 2010
12 j'aime
Attention, ce film est vraiment particulier. je ne le recommande pas à tous car son rythme lent, son sujet intellectualisant chaque détail, la mise en scène et le caractère particulièrement noire du...
le 22 avr. 2014
9 j'aime
Du même critique
« Je suis une sale égoïste, me confia-t-elle. Je ne me soucie que de mon propre plaisir. » « Vous les hommes, vous êtes tous des singes vaniteux. Votre plaisir, ce n'est ni les femmes ni même votre...
Par
le 6 juin 2015
3 j'aime
Je m'ennuie. Tu t'ennuies ? Il s'ennuie. Nous nous ennuyons. Vous vous ennuyez. Ils s'ennuient. Ils se tuent. Oh. Ils ont tué les poissons. Ils devaient s'ennuyer. Bisous.
Par
le 12 janv. 2016
2 j'aime
« Il revint à l'écurie et y trouva Maria, la burra du général, allongée sur le flanc ; sur la paille gisaient, à côté du placenta, quatre petites boules de fourrure noires. Maria se hissa sur ses...
Par
le 4 août 2017
2 j'aime
1
