Alors, mon ressenti sur ce film n'est pas objectif car j'ai vue ce film dans des conditions un peu spécifique.
Premièrement j'ai vu ce film en Australie, à Darwin (ville ou se déroule certaines scènes du film). Plus précisément dans un cinéma en plein air dont je suis directement tombé amoureux. Vous êtes au bords de l’océan, sous des cocotiers avec un ciel remplis d'étoiles. Les opossums et chauves souris viennent vous faire coucou durant la projection.Bref un cadre assez particulier, et en parfaite adéquation avec le film.
Ce film à été très dur à visionner, je suis pas forcément quelqu'un de sensible mais pour le coup je suis sorti de la séance complètement anéanti, déprimé, j'ai eu même un sentiment de culpabilité envers ce peuple alors que je ne suis même pas Australien.
Car malheureusement, même si par moment le film tire un peu vers certains clichés, il n'en reste pas moins majoritairement réaliste. Voyageant depuis plus de 9 mois en Australie il en a été d'avantage touchant pour moi.
David Gulpilil est assez impressionnant, voir même un peu trop vu le temps que passe le réalisateur à filmer en permanence son visage. Deux jours avant que je vois ce film, il était entrain de peindre dans la rue à Darwin.
Autre point marquant, à la fin de la séance j'ai pu discuter avec un couple d'Autralien qui m'en ont appris d'avantage sur cet acteur. Je pouvais voir sur leurs visages et entendre dans leurs voix cette tristesse et culpabilité dont je fus envahis.
Film intéressant, certaines scènes sont vraiment fortes, mais je pense que le réalisateur aurait pu faire des meilleurs choix et rendre son film encore plus réaliste et captivant.
Ça n'en restera pas moins pour moi un des moments de cinéma les plus mémorables que j'ai pu vivre.
Merci Charlie, merci au cinéma Deckchair.