Après le très moyen Mabel's Married Life (Charlot et le Mannequin), Chaplin semble à nouveau trouver l'inspiration avec Laughing Gas, court tonitruant qui ne souffre d'aucune baisse de régime. Chaplin peaufine la gestuelle, les mimiques, les manières de son personnage, dont les contours commencent à friser la perfection, et l'on a déjà là affaire au Charlot taquin-dragueur-filou des grands court/long métrages qui s'enchaîneront ensuite en pagaille par la suite.
Cette bobine passe vite, trop vite, et on aurait aimé qu'elle se prolonge tant la maestria de Chaplin (et de ses fidèles comparses dont Mack Swain, toujours excellent) fonctionne à plein régime.