Charlot garçon de banque par Maqroll
Un bon scénario, subtilement construit, une unité de lieu bienvenue (la banque) et des acteurs convaincants, superbement dirigés par Chaplin: Chaplin lui-même bien sûr, dont le jeu est toujours aussi précis et chargé d'émotion, mais aussi la belle Edna Purviance et l'impayable Wesley Ruggles. La fin, cruelle mais tournée en douce et philosophe dérision par Chaplin, commence à poser nettement les bases définitives du personnage de Charlot tel que la mémoire du cinéma l'a conservé : courageux, rêveur, sensible, méritant... mais le bonheur n'est pas fait pour lui.