Avec Belmondo et Anne Colette, Godard signe un court-métrage au concept simple mais qui fonctionne plutôt bien : une jeune femme revient chez son ex et celui-ci va râler pendant près d'un quart d'heure en lui prêtant des intentions qui ne sont pas les siennes.
Alors la post-synchro est immonde et je reconnais à peine la voix de Belmondo, mais le monologue en lui-même est assez bien écrit et plutôt drôle. C'est d'une misogynie crasse, et on attend juste qu'il se fasse moucher. Godard prolonge le plaisir jusqu'à ce qu'on en puisse plus et va s'amuser au montage à avoir ce couple filmé sous tous les angles avec un Belmondo en roue libre.
Ça manque de quelque chose que je ne saurais qualifier pour être vraiment consistant, c'est le propre de nombreux courts-métrages à mes yeux, mais ça reste sympathique à découvrir.