Parlons franchement, si j'ai eu envie de regarder ce film un jeudi soir en VF sur NRJ12 et ses pauses pubs à la con, déjà c'est parce que l'affiche est quand même franchement cool, et aussi parce que j'avais envie de voir:
- Un grand maître bourru ouvrir son cœur au contact d'un jeune foufou dans lequel il se reconnait quand même vachement
- Des mecs conduire un van blanc avec des planches de surf sur le toit sur des petites routes surplombant des falaises et l'océan
- Des plans de surf sur des vagues monstrueuses
- Des filles aux cheveux blonds ondulés porter des bonnets en laine et des shorts en jean.
- Gérard Butler, qui est loin d'être le meilleur acteur de sa génération, mais qui a du charisme pour 18 (ça tombe bien son petit protégé était un poil juste en la matière) et que perso j'apprécie beaucoup
Voilà j'en attendais pas beaucoup plus, et déjà on peut dire que le film a bien rempli mon cahier des charges. Sauf que... Sauf que cette petite œuvre sans grande prétention a touché quelque chose d'un peu plus profond... Avec son message vaguement hippie sur les 4 piliers de la vie, avec cette vision de l'immensité bleue turquoise brillant sous le soleil californien, avec cette (pré)conclusion qui nous incite haut et fort à nous rappeler qu'on a qu'une vie bordel!... Certes c'est gnangnan, très surfait, mais je sais pas, ça a marché sur moi...
Il y a des films qui restent avec nous après leur visionnage, qui s'ancrent petit à petit. Après avoir pris une bonne inspiration en me levant du canapé, j'ai subitement eu envie de manger bio, de me lever à 6h du mat pour faire un footing, de mettre des chemises à carreaux et de m'appuyer sur une rambarde pour regarder la mer d'un air pensif...
Et puis bon, la nuit passe... Puis la pluie, les embouteillages, les klaxons, le café fade, les chefs, bref vous connaissez le refrain...
Mais pourtant les films comme Chasing Mavericks sont là, quelque part...De temps en temps ils reviennent, comme des petites bulles d'oxygène qui vivotent autour de moi... Et ça fait du bien...