Che - 1ère Partie : L'Argentin par Cinemaniaque
Bon, il est evident que la mise en scene est tres classique, la narration convenue (une suite de flash-back) et que les decors varient peu. Mais ce que j'ai particulierement apprecie, c'est le detachement de Soderbergh par rapport a son sujet. Au fil des annees, le Che est devenu un mythe loin de la veritable Histoire ; ici, le realisateur ne prend pas parti, ne fait pas de film politique ni le portrait d'un heros ou d'un martyr : c'est le portrait d'un meneur d'hommes avec ses idees propres qu'il defend arme au poing. C'est bien simple : le surnom "Che" doit etre prononce a peine 3 ou 4 fois sur deux heures de film. Lui est prefere le nom d'Ernesto Guevara. On supprime le mythe pour parler de l'homme. Joli coup.