Ceux qui, comme moi, regrettaient le rythme lancinant de la première partie risquent de déchanter sévère, cette seconde partie étant encore plus lente, montrant une fois de plus des guerilleros se cachant dans les montagnes pendant une bonne partie du film. Changement de ton et de cadre pour cette évocation des derniers jours du Che, Soderbergh collant aux basques de ses protagonistes comme s'il tournait un documentaire. En résulte un film plus intimiste, plus linéaire aussi, où l'on se sent d'avantage concerné par le destin des personnages et par le conflit qui se déroule devant nos yeux que précédemment même si l'on n'apprendra rien de particulier et que le côté peu conventionnel de l'entreprise en laissera plus d'un perplexe.