Chérie, j'ai agrandi le bébé par Aurélien Boucher

3 ans après avoir rétréci ses enfants, Wayne Szalinski a retrouvé un poste dans un laboratoire du Nevada, où il travaille sur un rayon de dilatation des molécules au Nème degré. Mais le projet lui est retiré. Frustré, il va expérimenter le rayon chez lui et, par mégarde, transformer accidentellement son petit dernier, âgé de 2 ans, Adam, en un véritable Godzilla en culottes courtes...

3 ans après le succès de CHERIE J'AI RETRECI LES GOSSES, Disney sort une suite en 1992, avec cette fois ci l'agrandissement au lieu du rétrécissement : CHERIE J'AI AGRANDI LE BEBE. Et cette suite est vraiment inférieure à son modèle, bien que ça reste sympa.
C'est une suite typique en mode "en reprend les mêmes et on recommence", ce qui fait qu'on a peu de surprise et une sorte de copie inverse du premier film, avec cette fois ci le bébé des Szalinski qui se retrouve agrandi. L'histoire est donc très basique et vraiment peu transcendant, avec cette fois ci l'ajout d'un méchant totalement cliché qu'est Hendrickson, celui qui ne prend pas au sérieux les inventions de Wayne et qui veut capturer pour lui le bébé géant.
Après le casting reste sympa, avec le retour des Szalinski, notamment Rick Moranis dans son rôle de l'inventeur loufoque Wayne Szalinski, et qui va tenter de réparer ses erreurs en redonnant la taille normal à son bébé. Le reste du casting est correct, avec le premier rôle de la toute jeune et jolie Keri Russell.
Après, le film a des moments amusants, comme les passages à la maison avec les héros qui tentent d'occuper le bébé, ainsi que tout le passage finale à Las Vegas, avec la mise en scène qui retranscrit l'échelle, notamment le passage où le bébé à une voiture dans ses mains, comme si c'était un jouet.
Après la réalisation est vraiment basique voir proche du téléfilm, même si le bébé géant est assez bien fait malgré des moments d'incrustations moches.
Et la musique est sympa.
Une suite correcte, mais pas extraordinaire qui ne fait que reprendre la recette du film précédent.