Chérie, nous avons été rétrécis par Aurélien Boucher

Avant de remiser définitivement sa machine infernale, Wayne ne peut s'empêcher de la revoir une dernière fois et la catastrophe se produit : il s'est lui-même rétréci, ainsi que son frère et leurs épouses. S'ensuit une grande panique et les parents lilliputiens s'évertuent à attirer l'attention de leurs enfants.

5 ans après CHERIE J'AI AGRANDI LE BEBE, Disney nous sort une 2ème suite du film familial culte de 1989, et en Direct To Vidéo comme la compagnie a tendance à faire avec les suites des grands classiques Disney (pour un peu le meilleur, mais surtout pour le pire).
Et autant la première suite était sympa, mais on sentait déjà l'essoufflement du concept, autant ce 3ème film est véritablement l'opus de trop.
Rien ne fonctionne dans cette suite désastreuse, qui ne reprend tout les travers des suites commerciales qui ne pensent à refaire le film original.
Tout est téléphoné et l'histoire est un remake du 1er film, avec cette fois ci les parents qui sont rétrécis et qui doivent traverser la maison (seul point qui est différent du film de 1989) pour attirer l'attention de leur enfants).
On s'emmerde vraiment durant ces 1 heures 15, tout est déjà vu et aucun gag ne fonctionne.
Au niveau du casting, seul Rick Moranis revient et reste correct dans le rôle de Wayne Szalinski. Par contre, tout le reste du casting est nul avec beaucoup de surjeu insupportable.
Donc, rien à sauver au niveau de l'histoire, des péripéties et du casting.
Et on sent vraiment qu'on est tombé dans la case DTV, car tout est dégueulasse dans la mise en scène et les effets spéciaux. Les incrustations sont hyper moches, et on a le droit à des scènes dégueulasses visuellement (comme la scène du circuit, scène exploitant comme le reste de la trilogie l'échelle, mais qui est très mal réalisé).
Et la musique est correct et colle à l'ambiance.
Un troisième volet de trop où rien ne vas.