La petite maison dans la prairie version 14-18

Niais.
Mais alors niais puissance 1000.
Déjà, le film ne possède pas de structure et nous ballade d'un tableau à l'autre sans autre continuité que le cheval.
Du coup, on ne s'attache pas à des personnages qui débarquent de nul part et on se tape complètement de leur sort. Implication émotionnelle : zéro pointé.
Ensuite, mais ça on a l'habitude avec hollywood, la continuité temporelle ? connais pas. 4 ans qui passent comme si ça durait trois semaines ? Normal, nous prenez pas la tête avec des détails. A ce niveau c'est plus des ellipses, c'est des trous noirs.
Et les acteurs, mon dieu les acteurs... Un invraisemblable festival de têtes à claques sorties d'un casting pour série TV mélo-cheap.
C'est pas dur, à un moment on a l'impression de plus regarder le même film, mais de voir un remake d'heidi à la montagne avec des flots de guimauves et une gamine insupportable, doublée avec les pieds de surcroît. Une torture.

Bon, après, y'a des moyens, la reconstitution est des plus correcte et assez fouillée, deux ou trois séquences valent le coup d'oeil, et une partie du dernier tiers du film (ça fait peu), est très bien. Manque de pot,c'est suivis d'un final effroyable de nunucherie que même charles ingalls est un bourrin hardcore à côté des protagonistes du film.

Et puis même les plans de bataille sentent trop le studio, le réchauffé et le déjà vu.
Steven, il faut te reprendre camarade, deux bides de suite c'est mal. Lincoln a intérêt à être un foutus bon film.