Mon prix "citron" 2022 pour Arte jusqu'alors et jusqu'en attente de plus mauvais ?
Ce qui sera difficile !
Le scénario est consternant de banalité, de noirceur, de déprime : neurasthéniques s'abstenir.
Risques de pandémie suicidaire : évitez toute contamination...
C'est comme le temps breton qu'on nous montre : pluvieux, glacial : Laetitia Masson aurait-elle
traversé une phase déprimo-auto-suicidaire ?
Le mixage est très mauvais : parfois la musique (enfin le crin-crin détestable qu'on nous inflige) submerge le chuchotement des acteurs qu'on peine souvent à entendre...
Enfin, c'est un mal pour un bien si l'on considère que leur diction n'est pas au top non plus mais la pauvreté des dialogues évitera de perdre le fil de ce récit sans saveur !
Le mec voit les gosses attablés :
"Vous avez faim ?"
Ben non, ils sont là pour faire du surf !
Quelle drôle d'idée aussi d'avoir recruté comme comédien Rafi Pitts dont il faudrait presque un traducteur pour comprendre les textes ? Le gag eut été de lui opposer Karambeu aussi inintelligible. Aussi mauvais comédien que réalisateur, auquel on conseillerait volontiers d'aller voir un spécialiste du blanchiment de dents ! De plus, on le voit tantôt barbu, tantôt à moitié rasé, bref du n'importe quoi dans le montage ! Pour un peu on le verrait chauve ?
Toujours dans le même état désespéré qu'un mec qui vient d'apprendre qu'on lui envoie son troisième contrôle fiscal !
A désespérer : les parlottes pour ne rien dire sont incessantes, souvent creuses, ce qui ne fait pas les affaires du héros à voix éteinte. Un cinéma sans belles images...
Quant à Elodie Boucher dont l'Amérique n'avait pas voulu, il a fallu attendre 2013 pour la revoir au cinéma et déjà enregistrer avec Masson le film "GHB" qui n'aura pas ameuté les foules...
Ce n'est pas ici qu'elle va retrouver sa popularité d'antan ! Et pourtant, elle est talentueuse...
Pour nous sortir de notre torpeur ou hibernation, Masson se croit obligée d'émailler ce film glauque de quelques images de sa star-fétiche en train de se livrer à des galipettes sexuelles dignes de la pudibondrie américaine, puis au bout d'une quarantaine de minutes, une scène où elle apparaît nue comme un ver, sans d'ailleurs que ça ait une relation quelconque avec le film ! Ce n'est pas que ce soit désagréable après cette punition télévisée, mais aussi l''occasion de voir qu'un petit régime diététique ne serait pas superflu...
Mortifère au point que j'étais prêt à m'écrier : "vos gueules les mouettes !"
Las, elles ne chantaient même pas... Et moi je déchantais.
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Arte le 11.02.2022- 04.02.2022-06.07.2024-