I wanna be your dog
Alors que le début du film laissait penser qu'on avait affaire à une comédie étrange et barrée à la Dupieux, il s'enfonce pourtant progressivement dans une allégorie lourdingue et glauque sur la...
Par
le 14 mars 2018
21 j'aime
1
Si les chiens écrasés et les humiliations consenties ne font pas partie des choses qui vous excitent, vous feriez certainement mieux de passer votre chemin.
« Jacques Blanchot perd tout : sa femme, son travail, son logement. Il devient peu à peu étranger au monde qui l’entoure, jusqu’à ce que le patron d’une animalerie le recueille. »
A partir de là, on assistera à une succession de parties du jeu du bourreau et de la victime, pris à la légère, sur fond de périphérie urbaine volontairement grise et terne.
Benchetrit joue la carte du comique par l'absurde mais c'est un échec, les sourires ont disparu après les premières scènes du film ; trois ou quatre personnes, tout de même décidées à passer un bon moment, laissent échapper quelques gloussements gênés, mais force est de constater que c'est difficile. Il ne suffit pas qu'un acteur à la mine éplorée laisse un blanc avant de prononcer un mot banal pour faire original. On frise l'insulte, on s'installe dans l'ennui, on commence presque à sentir les mêmes symptômes allergiques que Vanessa Paradis. À force de coups de taser, aucun message n'est passé et on ressort irrité.
Créée
le 29 mars 2018
Critique lue 1.3K fois
5 j'aime
D'autres avis sur Chien
Alors que le début du film laissait penser qu'on avait affaire à une comédie étrange et barrée à la Dupieux, il s'enfonce pourtant progressivement dans une allégorie lourdingue et glauque sur la...
Par
le 14 mars 2018
21 j'aime
1
Avant de métamorphoser son protagoniste, Samuel Benchetrit s’attèle à modifier le monde de son spectateur. Il l’immerge dans un futur proche, voire un univers parallèle, dans lequel les couleurs ont...
Par
le 12 mars 2018
10 j'aime
1
Lorsque Samuel Benchetrit décide de mettre ses mots en image comme c’est le cas avec CHIEN – adapté de son propre roman – on est aussi pressé que curieux de faire ce nouveau voyage avec lui. Samuel...
le 15 mars 2018
9 j'aime
1
Du même critique
9 doigts nage entre plusieurs genres, à l'image - on ne le dira jamais trop - des multiples facettes de son réalisateur. Il commence comme un bon film noir, très esthétisant dès les premières...
Par
le 29 mars 2018
2 j'aime