Caniche.
En adaptant un roman en partie autobiographique de l’écrivain Romain Gary, la cinéaste québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette se lançait dans un projet que l’on peut aisément qualifier de casse-gueule...
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le 16 nov. 2022
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Tiré du livre éponyme de Romain Gary, comme lui un peu décousu mais transmettant bien l’atmosphère de violence qui irradie le roman, le film synthétise habilement la question de la miscibilité, ou non, des luttes et des races.
Et contrairement à certaines critiques, il apparaît que le film rend parfaitement compte de la sensibilité et du désarroi lucide de Gary ; comme souvent l image finale dit le propos.
Non les collectifs ne peuvent pas se passer de clans, d identification et de rivalité : les discours lénifiants se taisent quand la violence prend le dessus. Tout au plus, le métissage et la tolérance sont des idées régulatrices pour nous orienter.
Mais oui, par un travail personnel, par le choix de valeurs qui honorent l homme, chacun peut dépasser l espèce, à sa manière.
Mais c est un combat personnel, éthique bien plus que politique.
Créée
le 30 juin 2024
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