Chien de la casse nous secoue comme il nous hypnotise. Dog et Mirales, on les connaît, on les a connu, et en même temps, on prend un plaisir dingue à les rencontrer, dans leur quotidien, leurs douleurs, leur amitié abimée. De l’amour sans le sexe. On rit, on est bousculé, pour finalement être touché au coeur par la profondeur de ces personnages, des habitants du village qui portent chacun la poésie du film. Ça fait du bien d’entendre de vrais dialogues dans un film français (qui plus est un premier film), et une mise en scène subtile et jolie. C’est simple, vrai, beau.