J’ai craint de m’ennuyer, à l’image de ces jeunes qui vivent dans un petit village de l’Hérault, pendant la première demi-heure.
Le temps pour le réalisateur de planter le décor, camper ses personnages et pour moi de comprendre qu’il s’agira d’un film sur une amitié profonde dépassant l’ennui.
J’ai été, là encore au début du film, déconcerté par le jeu de Galatéa Bellugi, trouvant qu’il sonnait faux.
En fait, il sonne juste et colle au personnage de passage dans le village et dont il n’est pas besoin de connaitre grand chose pour comprendre ce qu’elle habille de la relation entre les deux amis.
Anthony Bajon et Raphael Quenard forment le duo. La performance et la présence à l’image du second annoncent, je l’espère, la naissance d’un acteur atypique et déjà prometteur (déjà remarqué entre autres dans « Fragile », « Olympiades », « La troisième guerre », « Coupez! »…). Jean-Baptiste Durand lui confie ici un premier rôle.
Le film déroule l’amitié à travers la vacuité en trompe l’œil de la vie de ses personnages attachés l’un à l’autre et puis survient sans trop s’y attendre l’attachement à ceux-ci. Petite dédicace à Malabar ;)
Heureuse découverte, celle-ci m’a donné l’envie de rédiger ces quelques lignes…