Les personnages du film semblent incapables de susciter la moindre empathie chez le spectateur. Leurs interactions se résument à un monologue incessant de la part de Raphaël Quenard, ne laissant aucune place à un véritable échange ou développement des relations.
Quant au scénario, il souffre d'un manque flagrant de rythme, donnant l'impression que l'action est figée, en attente d'un événement significatif pour la relancer. Cette stagnation nuit à l'engagement du public, qui se retrouve désespérément en quête de moments marquants ou de rebondissements pour dynamiser l'intrigue.