Aucune idée de pourquoi j'avais dans mes envies mais bonne surprise. J'expédie tout de suite l'histoire des gens en algérie qui n'a aucun intérêt (oui ça fait contre point à l'histoire principale mais aucun intérêt cinématographique), je vois pas pourquoi elle existe en fait, c'est toujours très cours, à part la scène du foot où on voit que son pote le pousse à partir sans vrai raison, y se passe jamais rien.
Bref l'autre histoire par contre est bien mieux, ça reste très classique en soit, pas de folie, mais on y croit quand-même à ce couple et les problèmes qu'amène une relation sérieuse quand on ne travaille pas encore. On regrette toujours de ne pas avoir des scènes plus longues (pendant le week-end) mais le film arrive à disposer succinctement pas mal de chose en vérité : l'hypocrisie de la mère de pascal, l'ambivalence du père qui accepte totalement la relation mais force sur l'aspect professionnel, la solidarité frère/soeur avec sarah, le conditionnement de sa mère, le poids de son père dans les décisions (sans le montrer comme un immense connard non plus, c'est peut-être ça le pire).
Je retiendrais deux scènes qui se démarquent et rendent le film bon :
- Déjà évidemment la fin, même si il n'y pas vraiment de confrontation sur ce point, Pascal se pose finalement la question d'aller à New York (car sarah ne lui donne pas de nouvelle à cause de son père, son comportement est donc vraiment un danger). Leur relation est déjà "en danger". Donc dès qu'on voir la table avec cette autre famille, on à déjà compris ce qui va se passer, et on ne peut qu'attendre avec la mère. C'est là où c'est dommage ne pas avoir fait durer le malaise, voir monter la colère de son frère, pourquoi pas montrer son ressentiment d'abord sa mère qui comprend mais ne fait rien ou que sais-je... on sent le format moyen métrage limitant. N'empêche que la mère qui pleure seule dans le noir en voyant revenir sa fille, l'entendre accueillie tout gentiment vers sa prison, ça fait quelque chose.
- L'autre c'est la discussion de nuit entre sarah et son père, forcément je pense à à nos amours. J'adore ces scènes qui mêlent confrontation, non-dits et tendresse. Bien sûr là c'est pas le même niveau mais ça reste chouette.