C’est le premier long métrage de Toby Meakins. Le scénario a été écrit par Simon Allen.
Alors que la crise pointe le bout de son nez chez Netfix, la plateforme essaie de nous reconquérir. Pour cela, ils sortent la carte horrifique avec Choose or Die qui occupe la première place du Top. Le film va nous parler de malédiction, mais cette fois à travers un jeu vidéo rétro. Une direction un peu geek qui aurait pu être sympathique si seulement elle avait été bien gérée.
Malheureusement, encore une fois, les bonnes intentions ne vont pas se concrétiser. Le début était pourtant prometteur. Le talentueux Britannique Eddie Marsan se change de l’introduction. Cela ne dure que quelques minutes, mais c’est suffisant pour se rendre compte du pouvoir destructeur de ce jeu vidéo. La suite sera beaucoup moins glorieuse. Plus on avance, plus l’intensité va chuter. Les passages où le jeu va intervenir ne sont pas nombreux. C’est sûrement pour cela que le film est aussi court. Alors que le premier level n’a pas beaucoup de sens, il a l’avantage d’appuyer comme il faut sur la corde horrifique. Le second aura encore moins de sens, mais par contre sera plat. Pour les derniers, le ridicule vient se mêler à cela. Pourtant, laisser le choix entre deux propositions morbides ouvrait un grand panel de possibilité.
La mauvaise exploitation du concept devient désormais flagrante. Il y avait moyen de faire tellement, d’où la déception d’autant plus grande. Les premiers passages montraient que le gore est maîtrisé et peut apporter beaucoup. Alors pourquoi avoir décidé de changer de cap sans raison ? D’autant plus que les moments où le scénario essaye d’avancer sont nuls. Concrètement, cela met du plomb dans l’aile au déroulé. L’explication de cette malédiction n’a strictement aucun sens. Encore plus, sur le fait, elle soit enfermée dans un jeu vidéo. Ce grand n’importe quoi vient finir d’achever un Choose or Die qui avait largement mieux à offrir.
Le casting aussi est très décevant. Alors qu’on nous vendait Asa Butterfiel. Le Britannique, connu pour série Sex Éducation, mais aussi ses rôles au cinéma dans La Stratégie Ender ou Miss Peregrine et les enfants particuliers, n’occupe qu’une place secondaire. C’est Iola Evans qui truste le rôle principal. Malheureusement, elle va être quelconque. Sa pâle prestation ne donne pas envie de créer un lien avec le personnage.