Sandrine et Vincent font du Sandrine et Vincent

Que dire…
Pas grand chose de ce (télé)film sans âme, ni parti pris, et encore moins d’effort dans sa réalisation. Plans et montages plats, sans efforts ni tentatives, musique et son on en parle pas (belle originalité de choisir La Javanaise pour cette histoire, fallait vraiment y penser, bravo), et nos deux bobos parisiens n’ont même pas eu à enlever leurs chaussons de salon pour jouer leur personnage.
Comme déjà dit dans plusieurs critiques ici, les dialogues entre Macaigne et Kiberlain sont schizophrènes, on y croit pas un instant, un récit plat et scolaire, hormis la scène finale qui entrevoyait un léééger réveil après cette soupe du dimanche soir. On aurait pu prendre facilement une scène de l’un ou de l’autre et la placer dans un autre film, c’est toujours le même rôle, le leur. Du narci-rôle quoi.
Alors non c’est pas raté, c’est pas méchant, mais c’est trop facile, et on connaît déjà la fin bien que ça ne soit pas le leitmotiv, mais le problème c’est qu’il n’y a pas non plus d’intrigue, donc on s’emmerde. Du Woody Allen à la française, comme on en fait malheureusement que trop…
Malgré l’engouement, je passe.