²Le Q.
Les liaisons dangereuses sont toujours mal-t'a-propos...
A propos de liaisons, mon plaisir à suivre ce dialogue poussif et interminable n'aura été que très bref, peu passionnant, et dont comme tous les films que j'ai vus de Mouret (1970) dont un scénario qui sonne creux... Loin d'un orgasme de circonstance !
Vous connaissez le proverbe chinois ?
Quand tu te cognes la tête contre un vase et que ça sonne creux, ce n'est pas forcément le vase qui est vide !
Le film a besoin d'espaces : on est enfermés ! On dirait que ces dialogues folichons ont été pondus pour le théâtre, ou l'académie française lors d'une sélection !
Lénifiant. Électro-sexo-encéphalogramme plat...
Pour un peu, on en arriverait à fausser l'interrogation des jeunes sur la vie, de l'amou, du vrai et pas du Q !
Qui n'est pas comme ici on voudrait nous le susurrer un exercice de sports ou une aimable cochonnerie, histoire de voir si l'héroïne est capable de jouir avec un autre homme comme Charlotte aurait soi-disant voulu le tester...
Ce film est d'une fadeur et d'un désintérêt que celles de la copulation ici : à l'image surannée des films pudibonds américains des 60's ! Lequel l'anéantit complètement !
L'amour physique, c'est aussi la gestuelle à laquelle on s'abandonne et abandonne son corps à l'autre et pas de se planquer sous les couvertures !
Mais si entente préalable qui est spontanée ou pas. L'amour est aussi dans la tête : pas comme un noeud de cravate censé indiquer où se trouve le cerveau de l'homme !
Bêta et puéril voire stupide !
Déjà au départ, admettre que la jolie Sandrine Kiberlain qui est une fille matoise, rusée, belle et de bon goût puisse tomber amoureuse d'un péquenot comme Simon est une gageure... Ce film a dû la faire souffrir énormément ! Je compatis...
Si vous êtes amoureux des verbiages inutiles, des discussions stériles, des baratins interminables, des entretiens stériles, ce film est pour vous. Un test de résistance si vous êtes consultant aussi. Sinon, fuyez, comme Charlotte à certains moments !
Tout est à jeter sauf le sacrifice de Sandrine : le métier d'acteur est vraiment dur mais bon, on ne l'a pas confrontée à Depardieu : c'eut pu être pire.
Onzième des douze films de Mouret de 2000 à 2004 : mais ça ne s'arrange pas !
Talent laissé aux vestiaires... Désolé d'être aussi direct.
326 484 spectateurs (que je n'ai pu prévenir, eux, à temps, et 70 % de rentabilité !
Pas étonnant, peu ou pas d'extérieurs, décors à pleurer, même pas d'hôtel de passe sordide et un casting à minima...
Ah si quand même, l'étoile est pour Juliette Gréco et sa javanaise : chanson écrite pour elle par Serge Gainsbourg (amoureux ?) et qui a traversé le siècle ! Brillantissime Juliette !
"La vie ne vaut d'être vécue
Sans amour
Mais c'est vous qui l'avez voulu
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson"
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LCP le 16.11.2024- (1)Arte le 10.12.2024-
(1) on se demande ce que ce film vient faire sur une chaîne politique qui de surcroit, interdit tout enregistrement à partir d'une box télé Bouygues ! Que fait l'autorité de surveillance sur la copie privée ?