Je donne 8/10 mais ça vaut 5 !
An 2013 après J.C, crise économique, terrorisme et pollution rythment notre quotidien. Les États-Unis sont le fer de lance du monde libre et les défenseurs de nos libertés comme le martèle Hollywood (ok j’exagère).Mais il y a un problème avec cette vérité absolue : Snowden.
Ce documentaire va nous plonger dans les quelques jour ou plusieurs journaliste et un petit gars qui a dit stop et vont tous révélés mais quand je dis tout c’est vraiment tout. (J’exagère encore). Ils vont juste révéler le scandale sur la surveillance de masse perpétrer par les américains et quelques un de leurs alliés.
Dans citizenfour, Laura Poitras va immortaliser ces quelques jours cruciaux, prémisse d’une tempête médiatico-politique. Edward Snowden va révéler au compte-gouttes les agissements de la NSA & co durant sa rencontre avec Laura, Glenn Greenwald et Ewen MacAskill à Hong-Kong. Dans cette chambre d’hôtel, Ed est interrogé par nos deux journalistes et est témoins via sa télévision de la conséquence de ses révélations. Puis tout va vite, notre lanceur d’alerte est inculpé pour espionnage et doit faire le choix de se rentrer ou de se cacher. Bien sûr, Ed décide de se cacher et trouvera asile chez les russes (ironique?)
Nous allons suivre ses quelques gars (et filles) dans un thriller psychologique d’espionnage (Mais cette fois, c’est les américain les méchants. Sacrilège ! ). Hélas, ce n’est pas un film.
Laura P. réussit à capter la tension de la situation. On est happé par l’instant et ces quelques détails qui pèsent comme le téléphone qui sonne ou cette alarme qui retenti (rappelant les lanceurs d’alerte ?). Ce documentaire atteints sont but, c’est-à-dire de nous donner une claque sur l’ampleur du scandale.
Malgré ces points positifs, il y a quelques choses de dérangeant dans ce film. Nous sommes invités dans la vie privée de ce cher Ed alors que tout le documentaire tourne autour de la défense de la vie privée. Le documentaire perd de son « charme » et de son « insouciance » avec l’esthétique super léchée (paradoxale ?). Des longues prises de vues dans la chambre d'hôtel de Snowden qui peuvent perdre le spectateur. Ce documentaire est filmé comme un reportage de France 5 sur l’organisation des fourmis. Et ça manque d’analyse, de réactions, ect… On aurait pu remplacer les plans fixes de plusieurs secondes sur Snowden regardant par la fenêtre par exemple (ça doit avoir une signification pour la réalisatrice) par plus d’intervention sur le sujet.
Je reste assez partagé par ce documentaire. J’ai l’impression de ne pas rassasié mais c’est une bonne entrée pour se plonger dans le sujet. J’ai surtout donné 8 surtout parce que le sujet me passion !