City Hunter: Angel Dust par Sofian DeRochdi

Nicky Larson City Hunter Angel Dust, j’en ai pensé quoi ? Nicky et Laura, ou Ryo et Kaori en VO, se retrouvent dans une nouvelle affaire simple au départ mais qui va finalement devenir complexe. J’ai bien aimé, un vrai plaisir de retrouver ce duo au cinéma mais ça manque d’ambition.

L’histoire reste une histoire classique à la City Hunter, on y retrouve tous les codes habituels. La structure narrative reste la même, la rencontre avec une cliente, les notes d’humour, on apprend les vrais tenants et aboutissants de l’affaire et enfin la résolution. Il y a de fort liens avec le manga mais c’est une histoire originale, on met en avant certains faits passés et on se prépare pour un arc final. Le scénario ne va peut-être pas assez loin.

On retrouve totalement ce qui fait l’essence de l’animé et du manga, c’est-à-dire ce mélange entre sérieux et humour. Un mélange qui a toujours bien marché et fonctionne encore aujourd’hui. Un scénario adulte et mature avec des thèmes comme le deuil, l’amitié, ponctué de scènes de gags, surtout en relation avec le côté pervers de Ryo et les réactions surréalistes de Kaori. C’est toujours aussi drôle.

Et n’oublions pas l’apparition des Cat’s Eyes, un vrai plaisir, dommage que ce ne soit que bien trop léger. Tous nos personnages préférés sont présents, c’est sympa, les nouveaux ne sont pas tous hyper intéressants à part Angie.

L’ambiance arrive à mélanger une atmosphère qui nous ramène aux années 1980-90, tout en étant en 2023 avec les technologies actuelles etc… C’est très réussi.

Techniquement, c’est plutôt propre, bien animé avec un design réussi, ça manque juste d’un peu de punch. Les scènes d’action sont prenantes. On reconnait très bien les décors représentant de vrais lieux du Japon. Les doublages sont bons, en VO. Une petite déception concernant les musiques qui ne collaient pas toutes à l’univers.