Ce film a le rythme lent et froid de cette musique hivernale. On sent monter la température interne du héros sans pour autant percer le bouclier thermique. l'Amérique pleure aussi sur elle-même, ying-yang, histoire du XXème siècle...
Enfin, je crois qu'on vit tous ou toutes cette part de nous même, qui plus ou moins souvent, nous ouvre les yeux, nous fais couler une larme ou nous réveille la nuit en sueur...
(J'ai aimé qu'on prenne le temps de poser les personnages quitte à sacrifier l'action! Moins le côté nombriliste ricain...)