Là nous ne sommes pas dans un Dîner qui les rassemblerait, mais au théâtre ce soir. Quasi unité de lieu, quasi unité de temps. Au théâtre de boulevard avec des dialogues simples fait de quelques lieux communs que les enfants ne comprendraient pas forcément, mais qui ne heurteraient aucune oreille chaste et pure. Pas de testicules imprimés dans le stuc du plafond ou qui pandouilleraient sous un banc public à la merci des griffes d'un chat enjoué.
Avec Cocorico de Julien Hervé nous faisons dans l'humour. Dans l'humour un peu franchouillard comme seul les authentiques cons savent le manier. Si dans un tel rôle Didier Bourdon n'est pas mauvais, Christian Clavier, quant à lui, y excelle au point de s'en être fait une spécialité.
Film de dimanche soir si la semaine s'annonce rude ou en seconde partie de soirée si vous êtes insomniaque. Je n'en dirai pas plus mais vous laisse deviner tous les comiques de situation qu'un film peut receler quand son affiche vous affirme qu' "on ne choisit pas ses ancêtres " et que vous pouvez découvrir vos origines grâce à un test ADN toujours interdit en France quand c'est pour des raisons de convenances personnelles.