Code 8 : Partie I et II
D’entrée jeux il faut savoir que la partie I est un remake du court-métrage du même nom par le même réalisateur Jeff Chan et réunissant dans les deux cas les cousins Amell dans un même projet.
Partie I : Dans une ville futuriste baptisé Lincoln City où les êtres dotés de pouvoir surnaturels existent et sont persécuté pour cet état de fait. On y suit Connor Reed (Robbie Amell) un simple ouvrier qui tente désespérément de trouver de l’argent pour sauver sa mère de la maladie. Pour y parvenir, il rejoint des criminels dirigés par Garrett Kelton (Stephen Amell). Ce dernier porte un intérêt tout particulier au pouvoir que semble renfermer Reed…
Partie II : 5 ans après les événements du précédent volet et fraîchement sortie de prison, Connor Reed se retrouve au cœur d’un conflit entre Garrett Kelton devenue baron de la drogue et l’implacable sergent Kingston (Alex Mallari Jr.). Tous deux convoitent une petite fille que Reed à la charge de protéger…
Ma foi ce dytique actuel qui pourrait certainement devenir une trilogie qu’est ce ‘’Code 8’’ montre sans conteste que le cinéma canadien possède une certaine maitrise en matière de S-F. Certes, on ressent les limites de notre cinéma dans ces deux œuvres, mais franchement ça reste de bonne facture pareille. Le réalisateur des deux opus Jeff Chan nous dépeint ici un univers visuellement et thématiquement prenant, mais qui n’arrive jamais vraiment à atteindre son réel potentiel. La faute revient globalement à des récits manquant de consistance et de relief.
La narration reste essentiellement sur la surface en ce qui a trait ces thématiques et c’est malheureusement regrettable. Après-tout, on a le droit ici à un mélange entre ‘’District 9’’ et ‘’X-Men’’ en termes de proposition. Imaginez une ville futuriste où son opprimée ceux possédant des super pouvoirs par des robots policiers dirigé par une autorité implacable.
Le concept est génial en soi, or au final ce que Chan en fait n’est pas aussi mémorable que cela aurait pu l’être. Il faut quand même lui donner le crédit d’avoir réussi à créer un monde de S-F convaincant avec si peu de moyen à disposition (Particulièrement pour le premier film qui aurait eu apparemment un budget de 2.4 millions!). Bon je chipote un peu quand même, les deux volets sont des divertissements tout à fait acceptables et en prime ça fait plaisir de voir les cousins Amell partager l’écran.
Bref, de la S-F canadienne de cette qualité on n’en voit pas tous les jours c’est certains. Ça mérite donc en mon sens le détour de s’y attarder! Personnellement, je ne serai pas contre un troisième chapitre à cet univers.
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