Those About to Die
Je vous ai entendu peuple cinéin! Vous voulez du grandiose! De l’épique! Du sang! De la luxure! Du spectaculaire! Moi Matheus Bélecus Prévust César je vous offre la série ‘’Those About to Die’’! Venez vous délectez de la gloire de Rome, le plus grand des empires!
Bon plus sérieusement, il semblerait que la plateforme Peacock ai décidé de plonger dans l’arène des séries médiévales épiques comme sont Trône de Fer, Les Anneaux de Pouvoir ou encore La maison du Dragon (Oui j’utilise les titres VF faite avec.). En réalité, cette nouvelle proposition s’apparente plus à un mixte entre la série Rome et celle de Spartacus. La première pour le côté intrigues et complots. La deuxième pour celui de la violence, du tons décomplexé, de sa nudité et de son gore.
Pour l’occasion c’est l’adaptation du roman du même nom publié en 1958 par Daniel P. Mannix. Anecdote intéressante, ce même ouvrage a servit d’inspiration pour le film Gladiateur de Ridley Scott. Grossièrement son livre est un récit historique qui dépeint l’empire romain par le prisme et les yeux des gladiateurs.
Le récit se déroule en l’an 79 sous le règne de l’empereur Vespasien (Anthony Hopkins) alors que le monde des gladiateurs est à son apogée. Dans ce contexte, on va suivre le destin de Tenax (Iwan Rheon) un homme partie de rien qui tente d’atteindre les plus haut sommet de l’empire. Son destin va s’entremêler à celui de Cala (Sara Martins-Court), une mère venue d’Afrique pour récupérer sa famille forcer à l’esclavage.
On va se le dire d’entrée jeux, Peacock n’y est pas aller de main morte au sujet de cette série. On ressent sans équivoque l’ambition derrière ce projet. Que se soit les décors grandioses de Rome, les courses de chars dantesque ou les combats de gladiateurs d’une brutalité sans nom. Tout y est pour nous immerger à fond dans cette époque glorieuse. On est littéralement devant un péplum dans la plus pur tradition du genre, mais sur petit écran c’est pour dire.
Les limites de ce média se voit malgré tout, les fonds verts et les CGI se remarquent bien trop facilement et ce à de trop nombreuses reprises. Au bout d’un moment par contre on s’y fait, car le récit prend le pas sur tout le reste. La narration est assez captivante en soi et ce grâce à un parfait mélange d’épique et de tension en crescendo.
Concrètement tout s’articule autour des jeux et le pouvoir qu’ils procurent dans la société romaine. Ce qui donne un récit bourré d’intrigues politiques, d’enjeux fort et de divertissement à grand déploiement. On est devant de la grande œuvre télévisuelle ça ne fait pas de doute.
En revanche, on ne peut pas dire que c’est aussi extraordinaire que laissait présager l’ambition du projet. À mon sens, à trop vouloir se reposer sur du numérique, on perd l’essence même que représente le genre du péplum. Bon ça reste assez splendide dans son ensemble à visionner, c’est juste que ça manque énormément d’authenticité voilà tout.
Personnellement, j’y ai pris un plaisir fou à dévorer cette série. J’aurai pris plus de combats de gladiateurs tellement qu’ils sont d’un réalisme saisissant. Le récit se concentre davantage sur les courses de chars ce qui est un mal pour un bien à mon avis. L’un comme l’autre, ils sont parfaitement mis en valeur durant les deux derniers épisodes.
C’est d’ailleurs par l’entremise de ceux-ci que la série se révèle réellement. Ce double final renferme tout le grandiose, le spectaculaire et la brutalité que la série peut se permettre. Bref, cette série propose une expérience télévisuelle comme c’est trop rarement le cas de nos jours. Je recommande chaudement cette œuvre télévisuelle à tout amateur du genre.
https://letterboxd.com/Math333/