Aussi improbable soit-il, Cody Banks a plutôt bien marché au box-office, amenant les producteurs à mettre en chantier une suite dans la foulée pour un second opus sortant seulement un an après les aventures de l'agent secret de 15 ans le plus timide du monde. Histoire de varier les plaisirs, il est envoyé à Londres, dans une école de musique, pour arrêter un traitre possédant une formule diabolique capable de contrôler l'esprit humain. Aidé par un excentrique agent sur place et des gadgets oubliables, Cody va tenter de nous divertir pendant 1h30.


Désormais confié à un seul scénariste (Don Rhymer, "auteur" de Big Mamma) et à un nouveau réalisateur totalement inconnu, cet opus joue la carte de la prise de risque, la suite bigger & louder, avec une course-poursuite raplapla, quelques affrontements câblés cadrés comme un Andrzej Bartkowiak sous tise, un scénario inintéressant et des simili de blagues consternantes auréolées de grimaces gratuites.


Rien à dire de plus sur cette suite poussive, faite à la va-vite et sans idée aucune, qui surfe sur un maigre succès sans rien apporter de concrètement cool à l'entreprise. On aurait espéré un réel James Bond pour ados, mais il faut croire que le scénariste n'a jamais vu de film d'espionnage ou — pire — n'a jamais vu de vrais ados. Notons tout de même un concert improvisé déjanté avec notamment un jeune Theon Greyjoy en totale roue libre. C'est déjà ça.

Créée

le 24 oct. 2020

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