Ouvrier typographe, Tulipe Barbaroux a un coeur d'artichaud qui le rend trop timide auprès des femmes. iI lui faudrait un coeur de coq, c'est-à-dire de séducteur. Et les auteurs d'imaginer une grotesque histoire.
La comédie de Maurice Cloche est un nanar médiocre dont le sujet insignifiant trouve son prolongement dans un scénario stupide et sans unité, ainsi que l'indique, à la fin, cet inattendu épisode onirique à Venise, à cause duquel on sombre complètement dans l'ennui. On peut mesurer la vacuité du film aux nombres de chansons (quatre) dont Fernandel est l'interprète. Ça meuble probablement.
C'était l'époque où Fernandel, encore jeune, conservait une forme d'ingénuité dans son jeu; ce qui permet de faire mieux passer certaines lourdeurs comiques, les blagues ou les dialogues les plus sots, qui ne manquent pas ici. Son personnage ne présente aucun intérêt, aucune singularité. La mise en scène est rudimentaire, tandis que les seconds rôles sont trop faibles pour sauver quoique ce soit.