Vous savez ce moment lorsque vous avez une idée étincelante et que vous perdez le fil dans les secondes qui suivent, c'est ce qui s'est passé pour ce cher James Ward Byrkit, qui nous donne l'aperçu de ce qui aurait pu être une pépite du genre (niveau scénaristique) et toute la frustration qui va avec.
Je m’explique. Coherence est un film plein de défaut: les prises de camera sont assez mauvaises et les acteurs surjouent pas mal. Cependant l'intrigue nous porte dans un suspense intense durant la première partie du film (pour ma part, le film étant de classé Sci-fi, j'ai pensé d'abord à un film avec des extraterrestres) à la manière qu'ont les américains à flipper de tout et à ne pas arrêter de piailler.
Ainsi on progresse avec une tension croissante entre les protagonistes au fur et à mesure des évènements du film et les laissent entrevoir leur situation.
C'est à partir de là que j'ai été énormément déçu. Le pot-aux-roses ayant été plus ou moins découvert, on aurait pensé que la méfiance des personnages (en première partie) se serait transformé en véritable psychose dans cette seconde partie, à la manière d'un The Thing de John Carpenter ou même de concorder les différents éléments du puzzle dans le genre d'un Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban.
Mais il n'en est rien. Les personnages n'explosent pas, voire même reste indifférent à la situation. De plus, le réalisateur a préféré isoler un de ses personnages pour finir tranquillement son film. Le twist final (sans réel intérêt) témoigne d'ailleurs de l'évanouissement du film, on savait que le film était déjà gâché.
Au final, ce film curieux est classé mindfuck par défaut car non aboutit, et c'est bien dommage.