Contrairement au discours publicitaire du documentaire, la majorité des images ne sont pas des archives de Colette, mais des photos ou d’extraits de films de personnes vivants à la même époque. Ainsi, la photo de Colette est suivie d’un dessin et d’un extrait de film de provenance inconnue [12’24]. Certains passages mélangent des images vraies à des fausses [19’03]. De même, les citations de Colette ne sont pas contemporaines des événements relatés dans le commentaire lu en voix off.
La “liberté” tant vantée de Colette est plus que douteuse car elle quitte les chaînes masculines de Willy pour celles féminines de Missy [26’06].
Dans "L'envers du music-hall", Colette fait le bilan amère de ses aventures [32’10], mais Cécile Denjean le transforme en discours féministe [33’52] alors que Colette est restée indifférente à ce concept [34’28].
Les amateurs de détails filmiques remarqueront les aisselles non épilées d'une Inconnue [41’25] (Photo - Filmographie).
Colette a mis en scène sa vie dans ses romans [51’21], mais qui aujourd’hui les lit encore ? J’ai essayé en vain car les descriptions de sa vie mondaine sont soporifiques. Il reste ses articles, parus pour l’essentiel dans "Le Matin".
Lire :
• COLETTE, Contes des mille et un matins (1911-1914) [Partage en ligne].
• COLETTE, L'envers du music-hall, 1913 [Partage en ligne].
• COLETTE, Les heures longues (1914-1917) [Partage en ligne].