Le film débute par de belles images d’îles irlandaises… pour les agences de voyage. Je crains donc la pire.
J’ai rapidement envie d’abandonner car cette histoire d’une fâcherie entre deux amis me semble bien superficielle [08’52]. La suite s’enlise dans des bavardages qui tournent en rond.
Colm en a marre d’écouter les conneries (bêtises dans la traduction) de Pádraic [24’10] et moi d’écouter leurs discussions stériles [25’38].
Le jeu de Brendan Gleeson est meilleure que celui de Colin Farrell qui ne vaut pas grand-chose dans la scène du pub par exemple [48’45- 52’48].
Ni la photographie de Ben Davis ni la musique diégétique et extradiégétique de Carter Burwell ne sauvent ce film “sponsorisé par le gouvernement d’Irlande” [1h53’29"] :
Produced with the support of incentives for the Irish Film Industry provided by the Government of Ireland
• The Banshees of Inisherin: Inside the Most Beautiful, Bizarre Movie Shoot Ever, The Daily Beast, 29/10/2022.