On dirait un opéra cinématographique. C'est très étrange, très prétentieux, mais, c'est envoûtant de dramaturgie et pathétique.
La compétition virile du quotidien, la vision de la femme par les hommes, par les femmes, par elles-mêmes, le regard des autres, le désir, la poésie, la trahison, la balance entre le bien et le mal, la moralité...
Un peu tout est abordé dans ce film. L'oeuvre est d'une douceur , une brise, une caresse, une peau effleurée par un revers de main, dans une atmosphère pénible, noire et sale.
La lumière jaillit du plaisir, mais n'est qu'illusoire, un shot de dopamine au milieu d'un monde de mensonges.
Mensonges aux autres, d'abord, et à soi-même, surtout.
La vie ne vaut la peine d'être vécue que lorsqu'il y a du plaisir, pourtant le plaisir fait des ravages sur ceux qui ne peuvent en jouir.