Le premier avait au moins pour lui que le réalisateur ne faisait aucun effort.
C'est justement ce battage de couilles intensif qui en faisait une daube sans nom.
Ici, c'est tout le contraire, le réalisateur se prend tellement au sérieux, c'est son citizen kane.
Tous les plans bégaie l'incompétence et la réflexion intense. Comme la scène de merde où ils composent une musique de merde sans la piaule de truquette, on sent que le découpage, l'éclairage et les couleurs ont profondément été réfléchis. Et ça rend le tout encore plus merdique, on creuse, on creuse, faudrait surtout pas s'arrêter.
Toutes les scènes sont à la fois trop longues et profondément vides. C'est comme souffler dans l'eau du bain, on accomplit rien et on meuble le silence avec de l'air.
C'était si nul que j'ai failli remonter ma note pour le premier.
J'en pleure de joie.
Putain.