« We are living parallel lives. We don't know about each other. We're in love with the same girl »
C'est l'histoire de 3 garçons. 3 générations différentes. 3 histoires différentes.
Boris (Demaison), 40 ans, Elie (Duvauchelle), la trentaine et, Maxime (Niney), 20 ans. Tous les trois ont en commun Charlie. Elle est l'amie, la confidente, la sœur.
Puis soudainement, Charlie disparaît, emportée par la maladie.
C'est sur une dernière volonté de Charlie, que les trois garçons se retrouvent à faire un voyage vers la Corse - un voyage qu'ils s'étaient promis de faire à quatre autrefois. Débute alors un road-movie, entre rires et larmes.
Le film jongle entre les flashbacks, qui nous aident à comprendre le fil des histoires de chacun.
Peu à peu, comme une sorte de puzzle, on découvre la manière dont les personnages sont liés à Charlie et, la façon dont ils sont amenés à tisser « cette amitié ».
Le trio d'acteurs est très bon. On ressent une forte complicité entre les trois. Une réelle alchimie. Et je pense que c'est grâce à ça que le film tient la route et, qu'il est efficace.
J'ai parfois du mal avec François-Xavier Demaison (Boris), surtout quand il a tendance à en faire un peu de trop, mais ici, il s'est révélé être assez juste dans ses émotions.
J'ai été surprise de voir Nicolas Duvauchelle (Elie) dans une comédie (il se fait bien trop rare dans ce registre.) et, je dois admettre que ça lui réussit vraiment bien. Il ne cesse de m'étonner. J'ai beaucoup aimé son personnage Elie, duquel ressort un aspect très attachant avec sa relation avec Charlie.
Quant à Pierre Niney (que j'aimais déjà beaucoup auparavant) il n'a fait que me conforter dans l'idée qu'il est assurément très bon acteur. Son personnage, Maxime, est tellement touchant, sensible, marrant. Niney apporte une certaine fraîcheur au cinéma Français et, est sans aucun doute la révélation de ce film. Il crève l'écran.
Mais n'oublions pas Charlie - noyau central de l'histoire, brillamment interprétée par Mélanie Thierry. Je l'ai redécouverte grâce à ce film.
Le sujet est traité avec subtilité, sans tomber dans le pathos, le drama.
En l'espace de 10 secondes, on passe du rire, aux larmes. Ça a été pour moi les montagnes russes de l'émotion. Bizarrement, - et je ne sais pour quelle raison, ce film m'a pas mal remué.
Je suis ressortie de la salle avec une étrange sensation de vécu. Comme-ci j'avais été parmi eux.
Certaines scènes ont été très émouvantes. Particulièrement celles avec Pierre Niney.
(ATTENTION SPOILER!) Notamment la scène où les garçons sont à bord de leur voiture, qu'Elie et Boris sont à l'avant, entendent « Shame, shame, shame » de Shirley & Co, à la radio et montent le volume. Maxime, à l'arrière est très ému de l'entendre, et est assez bouleversé, car Charlie et lui, avait une histoire avec cette chanson. (Cf : la scène de la danse.) Ce passage m'a beaucoup secoué.
Dorénavant, il me sera impossible d'écouter cette chanson de la même façon, sans me rappeler de ce passage. (FIN DU SPOILE.)
Il y a un autre passage qui m'a touché, avec Elie, mais je n'ai pas envie de spoiler tout le film.
La musique a une place très importante au sein du film.
La Bande-Originale est composée par le groupe Revolver. Les titres collent parfaitement aux histoires, aux personnages, aux situations. Difficile après ça, de réécouter le morceau « Parallel Lines », sans avoir la petite larme à l'œil. Et vous ressortirez de la salle à coup sûr avec la mélodie en tête.
Donc, pour conclure, ce premier film d'Hugo Gélin est très réussi. Émouvant et drôle à la fois, servi par de très bons acteurs, toujours juste dans leurs rôles respectifs. De bonnes répliques, composé d'une belle photographie et, accompagné d'une magnifique B.O finement ciselée.
Une très jolie surprise !
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