Comme des frères par AL Soyez
J’avais aperçu quelques affiches dans le métro, vu les têtes de Demaison et Duvauchelle, je m'étais dit « encore une comédie française pourrie » et puis, au cours d’une conversation, une personne mystère m’a donné envie de m’attarder un peu plus sur ce film. Je suis rentrée, j'ai regardé la bande annonce et je me suis décidée à aller le voir le lendemain.
Même si il est différent, Comme des frères m’a rappelé la découverte Les Adoptés l’an passé, le premier film de Mélanie Laurent en tant que réalisatrice. Même coup de poing, même coup de cœur. Ce sont tous les deux des premiers films émouvants, sincères et prometteurs.
Tout comme avait su le faire Mélanie Laurent, Hugo Gélin arrive à allier humour et émotion. On rit et on pleure beaucoup devant Comme des frères.
J’ai pourtant eu du mal à rentrer dans cette histoire de deuil et d’amitié. Mais, les flashbacks aidant, on arrive à s’attacher aux trois personnages principaux et à croire à cette histoire qui sonne si juste.
Le film a aussi été l’occasion pour moi de vraiment découvrir Pierre Niney, le petit jeune de la bande, un mini Louis Garrel amélioré qui est mon chouchou pour le César du meilleur espoir (même si je ne vois pas trop comment il pourrait échapper au belge Matthias Schoenaerts).
Malgré tout, on peut reprocher quelques petites choses à Hugo Gélin. D’avoir cédé à trop de facilités comme la surexploitation des chansons de Revolver (bien que magnifiques) ou le destin un peu trop évident de deux personnages.
Mais je vais arrêter tout de suite de faire la fine bouche et vous encourager très fortement à aller remplir les salles pour ce film qui mérite un beau succès.