Classé dans le genre "Comédie dramatique", le film de Xabi Molia est plus un drame (même si raconté sur un ton mineur et dédramatisé) qu'une comédie. C'est un peu l'illustration du proverbe "L'enfer est pavé de bonnes intentions". Le père, malgré l'amour qu'il porte à son fils, empêche plus ou moins celui-ci de s'en sortir et finalement bousille sa vie.
Kad Merad est complètement à l'aise dans le rôle du père (minable, odieux et néanmoins presque pathétique escroc à la petite semaine) et Kacey Mottet Klein très bon dans celui du fils qui, timidement, aspire à une autre vie et essaie d'échapper à (ce qu'il faut bien appeler) la mauvaise influence de son père.
Je suis sorti assez "traumatisé" de la séance, un peu énervé aussi, agacé de ce qu'on puisse faire un film d'un tel sujet (et qu'il soit encensé par la critique professionnelle) et sentant bien au fond de moi-même que le film (qui n'est pas du tout dans le style de ce que je recherche au cinéma) était quand même parvenu à me toucher.
J'ai mis "6", avec pas mal de réticence. Avant de me raviser.