"Comme si de rien n'était" est un premier long métrage, film de fin d'études de la réalisatrice : il impressionne donc d'autant plus par sa profondeur.
La jeune Eva Trobisch nous propose - ou se propose ? - une expérience. Celle de choisir des personnages aux caractères, histoires et aspirations différentes, de les rassembler dans le même lieu, le même temps, et de leur faire vivre des choses qu'ils ne contrôlent pas. Comment réagiront-ils ? Parviendront-ils à reprendre le contrôle, à résoudre leur impuissance ?


Une victime de viol qui n'en est pas une. Un agresseur qui n'a rien de dominant. Un éditeur raté impulsif et un homme trop mature pour devenir père. Ribambelle de personnages inattendus dont les réactions sont à la fois extrêmement justes et tout à fait à contre-courant de ce à quoi l'imaginaire collectif et sociétal nous a habitué.


Ce que l'on retient surtout, c'est la puissance de la protagoniste principale. Femme active, femme sexy, femme vivante, femme compétente et entrepreneuse, femme naturelle. Elle a vécu le pire


: un échec professionnel, un viol, un avortement, un échec amoureux.


Et malgré cela, elle continue d'avancer et garde la tête haute.


Merci pour cette proposition Eva.

Flora_Goldgran
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le 30 janv. 2019

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Flora G

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