Après un début encourageant, ce western dont l'action est déportée au Mexique en pleine période de révolution perpétuelle. On retrouve ce qui fait le cinéma de Sergio Corbucci mais il est meilleur lorsque c'est plus sombre. Car en effet, il y a dans ce long-métrage une dose d'humour avec ces personnages de canailles, ce n'est pas spécialement réussi. D'autant que la rédaction du scénario manque de travail, c'est du moins l'impression que ça laisse. Par contre, la réalisation est typique de Corbucci, les mouvements, les zooms et le rythme du montage tout ce qui plaît chez ce cinéaste. Le casting est fait de routinier du genre Tomas Milian, Franco Nero et Jack Palance, etc. Quant à la B.O. de Morricone elle semble être juste un remix d'autres musiques du maître.