Je découvre avec 30 ans de retard ce petit bijou de fantasy, et je comprends pourquoi c'est un classique.
Déjà la scène d'intro est fabuleuse : des cavaliers surgissant de la forêt brumeuse, un ennemi majestueux qui semble intouchable, une décapitation hors champ mais traumatisante.
Tout est là pour offrir une aventure épique : les décors sont splendides, les effets spéciaux étonnamment réussis, le méchant est habité par son rôle, et la musique est incroyable. Et que dire de Schwarzenegger ? Personne d'autre n'aurait pu aussi bien incarner Conan, et aucun rôle ne lui ira aussi bien. Il EST Conan, c'est tout.
Au-delà de l'esthétique et la musique, on a le droit a des combats excellemment chorégraphiés - pas de ralenti pour se la péter, pas de caméra secouée pour dynamiser le truc : vive les années 80 !
Le tout est au service d'un récit initiatique quasi-mythologique (beaucoup de références), soutenu par un rythme et un dynamisme parfaits.
Bref, une oeuvre qui n'a pas volé son statut.