Cette critique ne s'appelle pas Conare le Barban
Histoire d'une époque épique... Tout y est épique. Des décors épiques, des costumes épiques, des répliques épiques, une musique épique, un méchant épique.
Les décors : "bon ben les mecs on va la faire en décor naturel, hein, et puis faudrait que l'arrière-plan fasse dans les 200 km², histoire de voir comment Conan il est épique à traverser un désert en petite foulée avec 17 renards morts sur le dos et une épée de 24 kilos à bout de bras."
Les costumes : les renards morts cités plus haut.
Les répliques : la première réplique du héros se fait vers 23 minutes de film, la seconde vers 31 minutes, et puis pour sortir un truc du genre "Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes" quand on lui demande ce qu'il y a de mieux dans la vie.
La musique : les dialogues lui ont laissé la place, et c'est tant mieux, parce que Pouledouris signe une des meilleures BO (pour pas dire des plus épiques), de celles qui transformeraient Charles Ingals coupant du bois en divinité nordique.
Le méchant : celui qui transforme une vipère en flèche et la fout dans le bide de ta gonzesse à 320m, sachant qu'il a décapité ta mère 20 ans plus tôt. Et qui n'oublie pas de t'expliquer que tu n'es rien qu'une crotte au passage.