Mandico nous invite à explorer l’ambiguïté de nos instincts les plus profonds, souvent sombres et conflictuels, tout en posant la question de notre besoin de légende et d’idéal. En ancrant cette réflexion dans un univers hybride, entre rêve et cauchemar, le film nous force à interroger ce qui fait de nous des êtres de désir et de contradiction, créant ainsi une expérience viscérale qui touche autant la sensibilité que la pensée.
Écouter esthétique je ne suis absolument pas déçu. La photographie granuleuse, très marquée, donne au film une impression d’intemporalité, tandis que les décors artisanaux et les costumes exubérants ajoutent une touche surréaliste. J’ai trouvé que ce jeu sur les textures et les couleurs vives crée une atmosphère vraiment unique, quelque part entre rêve et matière brute, qui rend l’expérience visuelle aussi riche que déroutante.