Très étrange spectacle. Pas vraiment d'intrigue mais quelques personnages récurrents dans des saynettes. Un monde qui ressemble en tout points au nôtre à l'exception que des androïdes y sont présents dans de nombreux foyers pour éduquer les enfants, servir de compagnons et faire des tâches ménagères.
Le propos, de la dénonciation du masculinisme et de la construction genrée à notre rapport avec la technologie, en passant par les défis de la parentalité, la maladie, la souffrance, la mort et comment la jeunesse les gère, est dans l'ensemble (et comme cette phrase) un peu confus. Les saynettes sont inégales et certaines tombent à plat du fait d'une exposition parfois laborieuse.
Cependant, une indéniable émotion saisissante surgit de l'obscurité totale dans laquelle démarre chacune des scènes. C'est poignant, fort, violent dans la langue notamment, drôle aussi, et donc bien écrit.
Vu au théâtre de la Porte Saint Martin en février 2024