Le premier conte n'est pas vraiment immoral, juste coquin, fin, retors et très bien écrit: on dirait du Maupassant.
Le second est beaucoup plus lourd et ne vise qu'à heurter les bigottes dans leur foi.
le troisième serait mieux si on ignorait qu'il s'agit de la comtesse Bathory, car on comprend dès le début que l'érotisme va tourner à l'horreur: or l'horreur et l'érotisme me semblent incompatibles.
Reste le dernier, sur les Borgia: on croirait que Borowczyk participe au concours du plus grand nombre de tabous violés dans un minimum de temps. On peut saluer l'exploit sans l'apprécier.
Un film qui était fait pour choquer lorsqu'il est sorti. Une manière de saluer la fin de la censure.