ps iv
Déjà dans l’opus précédant, Jackie Chan, sous l’impulsion de Stanley Tong prenant les commandes de la réalisation quittait Hong Kong pour s’offrir une aventure sur le continent chinois...
Par
le 3 sept. 2014
4 j'aime
2
Déjà dans l’opus précédant, Jackie Chan, sous l’impulsion de Stanley Tong prenant les commandes de la réalisation quittait Hong Kong pour s’offrir une aventure sur le continent chinois. Contre-attaque va plus loin puisqu’il permet à son personnage principal de voyager au-delà des frontières chinoises, le récit l’entrainant autant en Ukraine qu’en Australie. Il faut croire que la « petitesse » de Hong Kong est trop étroite pour laisser déborder l’imagination aventureuse mettant en scène Jackie Chan, s’affichant pour l’occasion en une espèce de pastiche James Bondien. On quitte indubitablement le film d’action policier pour plonger de plein pied dans le film d’espionnage. Il n’y aura pas grand-chose à rechercher dans l’histoire classique, sans réel rebondissement, loin d’être aidé par son parterre d’acteur amateur. La seule chose notable qui ressort de ce film, pâle suite lorsqu’on pense à ceux qui l’ont précédé ce sont les combats acrobatiques, les cascades ainsi que l’humour présent. Les caractéristiques du cinéma de Jackie Chan, en somme. Pour le reste, c’est très sommaire, n’offrant qu’un spectacle moyen. On y dénote d’une fausse ambition, comme si le fait de dépayser le spectateur, de le faire voyager était suffisant pour lui faire croire qu’il est devant une production se donnant les moyens de faire les choses en grands. Autant faut-il encore lui proposer une histoire où le suspense et la tension sont de mises, plus encore lorsqu’on traite d’un film d’espionnage.
Dans la saga Police Story, ce Contre-attaque est relativement accessoire, n’ayant plus grand-chose à avoir avec ce qui faisait la marque de la série. Un film qui initiait, déjà ses envies hollywoodiennes qu’il confirmera par la suite, notamment avec Who Am I ? (1998) qu’il faut rapprocher de ce film-ci, et vice versa.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2014/07/30/contre-attaque-1996-stanley-tong-avis/)
Créée
le 3 sept. 2014
Critique lue 652 fois
4 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Contre-attaque
Déjà dans l’opus précédant, Jackie Chan, sous l’impulsion de Stanley Tong prenant les commandes de la réalisation quittait Hong Kong pour s’offrir une aventure sur le continent chinois...
Par
le 3 sept. 2014
4 j'aime
2
Présenté comme le 4ème ou parfois le 5ème Police Story Contre-attaque est clairement moins bon que les 3 premiers films.Le problème c'est le scénario qui n'est pas très élaboré et ce film manque...
Par
le 9 mai 2015
3 j'aime
Respect quand même.
Par
le 21 août 2014
2 j'aime
2
Du même critique
Disparu. L’Enfer des armes de Tsui Hark est une œuvre mythique à elle toute seule. Troisième et dernier film de Tsui Hark de sa période dite « en colère », l’original est interdit par le comité de...
Par
le 31 janv. 2013
32 j'aime
2
The Murderer commence dans le Yanji, ce début de film est d’un aspect quasi documentaire, Na Hong-jin nous montre une région aux immeubles vétustes et sinistres. Il y a une misère palpable qui...
Par
le 11 févr. 2013
31 j'aime
2
Kim Jee-woon réalise une pépite de style. La réalisation a du style comme son personnage principal (Lee Byung-hun). Tout y est stylé, les plans, les costumes taillés, la belle gueule du héro...
Par
le 28 mai 2013
31 j'aime