Alors bah on est sur un cas d'école puisque "Copains pour toujours" remplit efficacement toutes les cases du bingo du bon Sandler de base. On a les blagues lourdingues, le montage et l'image dégueulasses et Kevin James aussi lourd que son poids. Tout ce qu'on aime.
"Copains pour toujours" c'est un peu le "Avengers" de "Happy Madison Prod", le pire starting five de l'histoire après celui des Phoenix Suns. On retrouve donc nos copains dans les rôles qu'ils jouent depuis leur débuts: Adam Sandler (pas besoin d'en rajouter) Kevin James AKA le gros qui en fait des caisses, Chris Rock AKA le black buddy ultra cool, Kevin Spade AKA le mec perché anarchiste et Rob Schneider AKA le mec chelou, débile excentrique.
Et inutile de préciser qu'on atteint un niveau de nullité et de débilité affolante, même James Franco paraîtrait drôle à côté de ça. Attention hein, les débiles au cinéma ça marche, quand y'a un propos derrière comme les films de Adam McKay, mais là c'est juste des riches qui jouent les même roles de gogoles depuis 20 ans en fuckant bien les gens qui se trouent le cul à bosser 35h/semaine pendant que des ploucs tournent deux films par an pour toucher un cachet qu'on touche même pas en une vie. C'est de la merde étalée partout, j'ai même pas de mots. Au moins faites semblant, là c'est juste un film de plus fait à l'arrache entre potes en impro totale.
En vrai, je sais même pas pourquoi j'ai lancé ce film alors que je pourrais rattraper des classiques du cinéma qui traînent au fond de mes attentes, j'dois être au fond du précipice de mon existence ou en train de développer une passion pour la masochisme... Faut dire la Adam Sandlerxploitation ça rend accro en fait, testez y, même si c'est de la merde, vous aurez envie de redonner une chance au prochain film avec notre ami parce qu'au fond même si on aime le détester et qu'il fait jamais d'efforts dans son jeu d'acteur, on l'aime bien.
Puis sinon en grand habitué de la Sandlerxploitation, notre ami Steve Buscemi passe une tête le temps d'un caméo des familles, eh oui, voilà LA maigre consolation devant ce naufrage intégral.